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Le fair play financier fait peau neuve

Le fair play financier fait peau neuve

L’UEFA devrait valider le 7 avril prochain la nouvelle mouture du fair play financier, avec la bénédiction de l’Association des clubs européens (ECA). Une aubaine pour une entité telle que le PSG ; une source de tracas pour un club comme le Barça.

Depuis son instauration en 2011, le fair play financier n’avait que peu évolué. Jugé défaillant et même déclinant ces dernières années, le voilà de retour avec de nouvelles règles à observer dès l’exercice 2022-2023. « Ces nouvelles règles sont conçues pour assurer un meilleur contrôle des coûts, tout en encourageant les investissements qui assureront l’avenir du football, se félicite Nasser Al-Khelaïfi, le président de l’ECA, lors de l’assemblée générale de l’Association européenne des clubs. L’UEFA a intégré de nombreux commentaires de l’ECA, formulés au nom de tous les 240 clubs, y compris la façon dont les nouvelles règles doivent être simples, équitables, transparentes et applicables. »

Dans les faits, la nouvelle réglementation promet d’être plus souple avec les nouveaux riches tels que le PSG et Manchester City, quelque peu défavorisés face aux historiques aux modèles économiques pérennes et moins dépendants de l’écot de leurs actionnaires. Sous couvert de garanties apportées par leurs propriétaires respectifs, les clubs européens pourront désormais afficher jusqu’à 60 millions d’euros de déficit sur trois exercices comptables. Une ardoise insignifiante pour le Qatar, par exemple, si toutefois les revenus parisiens à venir ne devaient pas couvrir l’ensemble des investissement consentis.

Un salary cap progressif

En revanche, un club surendetté tel que le FC Barcelone va devoir composer dorénavant avec l’obligation de réduire son passif de 10% chaque année. Pas évident quand la dette catalane cumulée dépasse les 1,3 milliard d’euros. L’ensemble des institutions dans le giron de l’UEFA devront du reste respecter un salary cap. A savoir un maximum de 90% des revenus consacrés à la masse salariale en 2023, puis 80% en 2024 pour atteindre l’objectif constant de 70% à l’horizon 2025. Sans cela, les contrevenants pourront être sanctionnés d’un retrait de point(s) sur la scène européenne ou rétrogradés d’une compétition à l’autre ; de la Ligue des champions à la Ligue Europa par exemple. Un nouvel arsenal de pénalités avant l’exclusion pure et simple des tournois continentaux.

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Pauline Schmitt

Written by Pauline Schmitt

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