Pauline Schmitt 
Dans les colonnes du JDD, Kheira Hamraoui est revenu sur son agression subie en novembre dernier et les jours difficiles qui ont suivis, avant d’évoquer ses ambitions futures.
L’enquête s’est accélérée, et Victime d’une violente agression en novembre dernier, Kheira Hamraoui est sorti du silence samedi, via un long message posté sur les réseaux sociaux à la suite de la mise en examen de son ex-coéquipière au Paris Saint-Germain, Aminata Diallo, placée en détention provisoire car suspectée d’être la commanditaire de ce lynchage prémédité.
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« On m’a trainée dans la boue »
Celle qui n’a jamais été considérée comme un victime dans cette affaire s’est confiée ce dimanche au JDD sur son ses dix longs mois de souffrance. « On m’a trainée dans la boue. Alors que j’ai été victime de coups de barre de fer dans les jambes, a-t-elle déploré. Je me dis souvent que je n’ai pas subi une mais plusieurs agressions. À celle physique se sont ajoutées des agressions morales. Psychologiquement, ça peut tuer quelqu’un. J’ai aussi été la cible d’une campagne de dénigrement sur les terrains de football. C’est dur. »
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« J’ai hâte de retrouver les terrains »
Mise à l’écart de l’équipe féminine du PSG depuis le début de l’exercice 2022-2023, Kheira Hamraoui entend désormais repartir de l’avant, en retrouvant les terrains, mais aussi sa place chez les Bleues. « J’ai hâte de retrouver les terrains et d’avoir l’opportunité de retourner en équipe de France, a soufflé l’ancienne Barcelonaise. Mais aujourd’hui, je dois d’abord reprendre le chemin des terrains. Toute cette affaire m’a privée d’Euro, mais je vais me battre pour essayer de vivre une deuxième Coupe du monde avec l’équipe de France. »