PSG, ça tourne mal pour Luis Campos

Alors qu’il veut remodeler l’effectif du Paris Saint-Germain, Luis Campos se heurte aux contraintes du fair-play financier.

Luis Campos n’est pas dans un jeu vidéo. Le nouveau directeur du football n’avance pas aussi qu’il le voudrait dans sa reconstruction du Paris Saint-Germain.

Comme l’explique L’Equipe, le patron du recrutement parisien ne peut pas dépenser autant qu’il le voudrait, car il est soumis aux contraintes du fair-play financier. Le PSG doit surveiller sa masse salariale, et éviter que ses pertes ne dépassent 60 millions d’euros. C’est pourquoi l’enveloppe de recrutement allouée à Campos a été fixée à 80 millions d’euros.

Le dossier Skriniar en stand-by

Elle a déjà été bien entamée, avec les 35 millions d’euros pour lever l’option d’achat de Nuno Mendes, les premiers paiements pour Vitinha (qui coûtera au total 41 millions d’euros), et les 12 millions d’euros pour Nordi Mukiele. Heureusement que le Stade de Reims a été conciliant, en acceptant un prêt avec option d’achat pour Hugo Ekitiké, qui sera activée si le PSG termine dans les deux premiers du championnat.

Résultat, Luis Campos a dû mal à conclure ses autre deals. Il a laissé Scamacca partir à West Ham, car Sassuolo était trop gourmand. Il prend son temps pour négocier avec Lille pour Renato Sanches. Et le dossier Milan Skriniar est mis sur pause, car le PSG n’a pas les moyens actuellement de répondre aux exigences de l’Inter.

Aucune belle vente pour le PSG

Le vrai problème du PSG et de Luis Campos, en réalité, c’est encore et toujours la question des départs. Les ventes d’Alphonse Areola, Colin Dagba et Marcin Bulka, et les départs libres de Xavi Simons et d’Angel di Maria n’apportent pas assez de marge de manœuvre.

A un mois de la fin du mercato, le PSG a encore tous ses indésirables sur les bras (Wijnaldum, Kehrer, Kurzawa, Rafinha, Herrera, Icardi, Draxler), et aucune offre satisfaisante n’est arrivée pour les autres joueurs « vendables » (Gueye, Paredes, Diallo, Kalimuendo…), sans même parler du cas Neymar. Résultat, Luis Campos doit prendre son mal en patience…