Pauline Schmitt 
Les récents propos tenus par Julien Fournier au micro de RMC Sport n’ont pas été du goût de Jérôme Rothen.
Invité, mercredi, dans l’After de RMC Sport, Julien Fournier a porté de lourdes accusations contre Christophe Galtier, avec lequel il a collaboré la saison dernière à Nice. « Très honnêtement, si j’explique les vraies raisons pour lesquelles, Christophe et moi, on s’est disputés – parce que c’est vraiment le mot -, Christophe ne rentrera plus dans un vestiaire ni en France, ni en Europe », a-t-il ainsi lancé au moment de revenir sur leurs relations conflictuelles.
Tandis que Christophe Galtier, de passage en conférence de presse, ne s’est pas dit surpris par les propos de l’ancien directeur du football à l’OGC Nice, Jérôme Rothen a violemment taclé celui qui travaille désormais pour le club de Parme.
«C’est catastrophique des discours comme ça de la part de Julien Fournier. Sans déconner, je ne sais pas dans quel monde on vit. Mais ce qui est sûr, c’est que ces personnages-là qui sont dans le football, moi je n’ai pas envie de les entendre et je n’ai plus envie de les voir, a-t-il lancé. Donc c’est bien il est à l’étranger aujourd’hui, c’est mieux. Ce qui s’est passé à Nice, peu importe la brouille entre Christophe Galtier et Julien Fournier, ça les regarde mais c’est un règlement de compte de bas étage. Si tu veux dire des choses, tu dis tout sinon tu la fermes, tu ne dis rien. Tu ne lances pas des rumeurs comme ça parce que qu’est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire je sais des choses, il a été loin mais par contre je n’ai pas de preuves. C’est trop facile. »
« Il est entraîneur du PSG donc forcément ça attise la jalousie. Fournier, lui, il n’est rien. Il s’est fait éjecter de Nice, il est à Parme aujourd’hui. Mais qu’a-t-il fait dans le foot au niveau sportif ?, a-t-il renchéri. J’en ai marre de ces dirigeants qui sont dans l’ombre, qui vivent dans le foot et tant mieux pour eux s’il y a le foot pour exister et bien gagner leur vie, mais franchement on n’a pas envie de ça. Si tu as des preuves, tu vas au bout, sinon tu te tais. »