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La C1, "un échec de 50 ans" pour le PSG selon Pochettino

La C1,

Mauricio Pochettino fait le bilan de son passage sur le banc du PSG ce lundi au détour d’une interview accordée au média argentin Infobae. Non sans relativiser son échec.

Oui, Mauricio Pochettino a échoué. Intronisé sur le banc parisien pour mener le club de la capitale au sommet de l’Europe, le technicien argentin, précédé d’une belle réputation acquise à Tottenham à son arrivée à Paris, n’a pas rempli cet objectif. Le seul qui importe véritablement aux yeux des dirigeants et suiveurs du PSG. Pour autant, l’intéressé semble satisfait de son bilan en Rouge et Bleu. « Je pense que cela a été très positif », souffle-t-il dans un entretien accordé à Infobae.

« Sur le plan sportif, nous avons gagné la Coupe, la Supercoupe et le championnat en un an et demi, mais il est clair que le projet du PSG est de gagner la Ligue des champions et ne pas la gagner peut toujours être considéré comme un échec, note-t-il. En tout cas, c’est un échec de cinquante ans, pas seulement de la dernière saison, parce que le PSG, surtout dans les dix, onze dernières années, avec l’arrivée des nouveaux propriétaires, a l’objectif de gagner la Ligue des champions et je pense qu’il sera atteint parce que les ressources sont là. Mais parfois dans le football, il y a des facteurs qui ne peuvent pas être contrôlés. »

Parmi ces fameux facteurs hors de contrôle, Pochettino revient sur le huitième retour si frustrant face au Real, et cette faute présumée de Benzema sur Donnarumma qui a pu faire office de tournant au profit de l’armada merengue. « Je pense que la faute de Benzema sur Donnarumma a existé et si elle avait été revue par le VAR, aujourd’hui nous parlerions de l’élimination de Madrid, martèle l’ancien défenseur. Mais c’était un déclencheur qui a donné au Real Madrid beaucoup de foi, une énergie différente sur leur terrain, mais c’est le football et cela ne doit pas être analysé au-delà du football. »

Et de conclure, quant au dessein entêtant parisien: « L’essence du club est toujours là. Les fans, ce qu’est Paris, ce que véhiculent ces couleurs, ce maillot, pour moi l’un des plus beaux qui soit. Je me souviens qu’il y a vingt ans, nous avions Ronaldinho, Anelka, Okocha… Il y a toujours eu de grands joueurs. La seule chose qui a un peu changé maintenant, c’est l’attente, c’est-à-dire la Ligue des champions, la Ligue des champions et la Ligue des champions. »

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🎙 Pierre Ferracci (

Pauline Schmitt

Written by Pauline Schmitt

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