Pauline Schmitt 
Pointé du doigt à quelques semaines du coup d’envoi de sa Coupe du monde, le Qatar voit également sa présence à la tête du PSG dénoncée.
A désormais moins de cinquante jours du coup d’envoi de la Coupe du monde, le Qatar concentre les critiques. Conséquence du non-sens écologique que représente ce mondial qatari, des milliers de décès déplorés sur les chantiers ou du peu de cas fait des droits de l’hommes. En France, tandis que quelques personnalités ont d’ores et déjà appelé au boycott de la compétition, plusieurs grandes villes ont d’ores et déjà annoncé leur intention de ne pas installer de fan zones ou diffuser le moindre match durant la compétition.
« Moi, je dénonce tout connivence avec des états qui, aujourd’hui, ne respectent pas les questions de climat, des règles sociales ou des règles de droit qui sont fondamentales », a justifié auprès de BFMTV David Belliard, adjoint EELV à la mairie de Paris. Et celui qui est en charge de la transformation de l’espace public, des transports, des mobilités, du code de la rue et de la voirie a également évoqué le cas du PSG, propriété de Doha.
Je le regrette et je le dénonce
« Le PSG, c’est un club privé donc nous n’avons pas la main sur sa structure capitalistique. Mais oui, je le regrette et je le dénonce, a-t-il asséné. De la même manière que quand je militais, et d’ailleurs je continue à m’y opposer, contre les formules électriques (course de Formule E, ndlr) en plein cœur de Paris parce qu’il y avait un sponsoring avec le Qatar, c’est la même chose. »
« C’est la même logique qui fait qu’aujourd’hui, je crois que nous ne pouvons plus travailler avec des états qui vont à l’encontre des politiques que nous sommes en train de mener, a-t-il justifié. Ce n’est pas juste une question politique. C’est aussi une question d’enjeux. C’est un état qui ne respecte pas les droits fondamentaux, qui ne s’engage pas dans la lutte contre le climat et qui ne respecte pas les règles sociales. »